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Qlejgħa

La Vallée

Qlejgħa

La Vallée

La Vallée

L’une des nombreuses vallées de la région, Fiddien, relie la vallée de Liemu et la vallée de Qlejgħa. Elle aboutit dans la région des Lacs Chadwick, où un système de retenues d’eau empêche les eaux de ruissellement de percoler vers la mer. L’eau est stockée à des fins d’irrigation.

La partie de la vallée de Fiddien, depuis le point où elle traverse la route de Rabat à Binġemma jusqu’au croisement de la route de Mdina à St Paul, est plus connu sous le nom de Lacs Chadwick et se jette dans la vallée de Qlejgħa. Les lacs se sont formés suite à la construction d’un certain nombre de barrages, de différentes tailles et formes.

Fiddien et ses environs constituent une belle vallée abritant de l’eau courante, un certain nombre de plantes et d’animaux aquatiques et surplombés par une oliveraie. On y trouve des peupliers ainsi que des cannes, des arbres très importants, surtout quand ils poussent dans leur milieu naturel. C’est aussi l’habitat naturel du seul amphibien maltais, la grenouille peinte.

Historiquement, le nom de Wied Qlejgħa fut mentionné pour la première fois dans un document datant de 1488. Celui-ci fut mentionné dans un document notarié, traitant des domaines de la région. Le mot a été suggéré pour désigner un petit fort, d’où la vallée du petit fort.

La vallée a toujours fourni la quantité d’eau nécessaire aux agriculteurs situés à proximité, car un certain nombre de sources coulent à travers son lit. Cela lui a valu le statut de source d’eau pour La Valette lors de la planification de l’aqueduc de Wignacourt. Plus tard, au cours du XIXe siècle, ce fut au tour de Sir Osbert Chadwick (1844-1913) d’avoir la responsabilité de coordonner un système d’approvisionnement en eau pour Malte. Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, la population de Malte continua de croitre, ce qui l’obligea à mettre au point un plan sérieux pour fournir suffisamment d’eau à la population.

D’autres études et travaux furent poursuivis après le départ de Chadwick. En 1916, le gouverneur de Malte a demandé l’aide du colonel J. C. Robertson et de M. Carmel Rizzo pour continuer à étudier les possibilités d’augmenter la quantité d’eau pour la population toujours croissante de Malte. Rizzo s’est vu confier plus de responsabilités en raison de ses études sur l’approvisionnement en eau à Malte.

La vallée a continué à fournir l’eau douce nécessaire aux agriculteurs de la région et est devenue un endroit de sortie populaire pour les familles.

Infrastructure des eaux

Cette région a toujours été considérée comme étant l’une des meilleures sources d’eau douce. La proximité deMdina et Rabat, les principaux centres urbains de Malte depuis l’Antiquité, a nécessité de trouver des sources d’eau disponibles. Les sources naturelles présentes ici étaient déjà utilisées par les Romains, et par la suite par les Arabes. Des tuyaux en terre cuite antiques ont été découverts lors de l’excavation de tranchées pour l’aqueduc. Des canaux de pierre, ainsi que certains passages souterrains furent mis au jour lors des fouilles préparatoires de l’aqueduc de Wignacourt. Ces œuvres anciennes furent à nouveau déterrées au XIXe siècle. Les noms de plusieurs sources et champs de la région sont clairement d’origine sémitique, indiquant ainsi que les Arabes utilisaient les sources pour leurs besoins.

Au début du Sentier des Lacs Chadwick, il y a la Fiddien Box, qui était l’une des stations de pompage construites sous le gouvernement de Sir Leslie Rundle. Le long du sentier, on remarquera les différents types de barrages qui ont été érigés et récemment redécouverts et restaurés. Ces barrages ont été construits en suivant la veine globigérine calcaire qui est argileuse.

L’aqueduc de Wignacourt résulte de la nécessité d’apporter de l’eau fraîche à la ville nouvellement construite de La Valette.

C’est le Grand Maître Martino Garzes (1595-1601) qui a lancé l’idée de la construction d’un aqueduc. La première tentative ne put aboutir, en raison de considérations financières. Par la suite, c’est lors de la magistrature du Grand Maître Alof de Wignacourt (1601-1622) que l’idée fut à nouveau évoquée. L’ensemble du projet de l’aqueduc s’est déroulé en deux phases. La première partie du projet a été conçue et construite sous la direction du prêtre jésuite de Messine, le père Natale Tomasucci, qui se trouvait dans la région de la vallée de Qlejgħa. La deuxième partie a été conçue et construite par l’ingénieur bolognais Bontadino de` Bontadini.

Le travail de Tomasucci reste admirable, au regard du nombre de passages souterrains qui ont été creusés, indiquant le début de tout le système d’aqueduc. Ces passages souterrains ont continué à être utilisés jusqu’aux années 1970, lorsque des tuyaux en fer ont été installés pour s’assurer que l’eau transportée ne puisse être contaminée.

À faire et à ne pas faire

This trail provides a unique opportunity to visitors to enjoy a natural valley system, through a number of interesting features. The start of the trail from the Fiddien Box, leads one to a number of differently built dams and bridges, besides the various flora and fauna that are met here. In order to enjoy and preserve all of this, one needs to take care to follow basic rules.

The first part of the trail provides a place where children can play in a safe place and surrounded by the natural environment. It is hoped that this will entice them to walk and discover the trail. Along the trail there are 26 information panels, highlighting the various details and interesting facts that are of historical and environmental importance.

One of the most important suggestions when in the countryside is to respect the environment and the locals. Take as many photos as you like, but do not take anything else – do not pick up flowers and other plants.

Photos provide one with a memory of the enjoyable time that one had spent in the countryside. Make use of photos to encourage others to appreciate the beauty of the area.

Respect the people that live and work in the countryside. They earn their living from the same fields and the environment that one is visiting. Be friendly and respectful.

It is best if one remains in the indicated path. The surrounding fields are private property, and therefore one is not allowed to enter.

Take care not to damage crops in the fields.

Do not move stones from rubble walls. These are an integral part of the environment. They are needed to retain the soil, moving them will allow precious soil to be lost.

Keep dogs under control. It is important to remember that other visitors might be frightened by dogs.

Leave all the natural places as you find them, and do not pick up flowers or plants. Never uproot plants as they are lost forever.
Do not pollute the watercourse, and neither throw anything in the water. Some of this water is used by the farmers.

Never leave your litter behind. Make sure to take any litter with you. Glass, tins and plastic bags can also be dangerous in the countryside, and to others.

Silence, and the use of a lower voice, is a sign of education.

Wear suitable clothes and footwear, according to the weather.

La Vallée

L’une des nombreuses vallées de la région, Fiddien, relie la vallée de Liemu et la vallée de Qlejgħa. Elle aboutit dans la région des Lacs Chadwick, où un système de retenues d’eau empêche les eaux de ruissellement de percoler vers la mer. L’eau est stockée à des fins d’irrigation.

La partie de la vallée de Fiddien, depuis le point où elle traverse la route de Rabat à Binġemma jusqu’au croisement de la route de Mdina à St Paul, est plus connu sous le nom de Lacs Chadwick et se jette dans la vallée de Qlejgħa. Les lacs se sont formés suite à la construction d’un certain nombre de barrages, de différentes tailles et formes.

Fiddien et ses environs constituent une belle vallée abritant de l’eau courante, un certain nombre de plantes et d’animaux aquatiques et surplombés par une oliveraie. On y trouve des peupliers ainsi que des cannes, des arbres très importants, surtout quand ils poussent dans leur milieu naturel. C’est aussi l’habitat naturel du seul amphibien maltais, la grenouille peinte.

Historiquement, le nom de Wied Qlejgħa fut mentionné pour la première fois dans un document datant de 1488. Celui-ci fut mentionné dans un document notarié, traitant des domaines de la région. Le mot a été suggéré pour désigner un petit fort, d’où la vallée du petit fort.

La vallée a toujours fourni la quantité d’eau nécessaire aux agriculteurs situés à proximité, car un certain nombre de sources coulent à travers son lit. Cela lui a valu le statut de source d’eau pour La Valette lors de la planification de l’aqueduc de Wignacourt. Plus tard, au cours du XIXe siècle, ce fut au tour de Sir Osbert Chadwick (1844-1913) d’avoir la responsabilité de coordonner un système d’approvisionnement en eau pour Malte. Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, la population de Malte continua de croitre, ce qui l’obligea à mettre au point un plan sérieux pour fournir suffisamment d’eau à la population.

D’autres études et travaux furent poursuivis après le départ de Chadwick. En 1916, le gouverneur de Malte a demandé l’aide du colonel J. C. Robertson et de M. Carmel Rizzo pour continuer à étudier les possibilités d’augmenter la quantité d’eau pour la population toujours croissante de Malte. Rizzo s’est vu confier plus de responsabilités en raison de ses études sur l’approvisionnement en eau à Malte.

La vallée a continué à fournir l’eau douce nécessaire aux agriculteurs de la région et est devenue un endroit de sortie populaire pour les familles.

Infrastructure des eaux

Cette région a toujours été considérée comme étant l’une des meilleures sources d’eau douce. La proximité deMdina et Rabat, les principaux centres urbains de Malte depuis l’Antiquité, a nécessité de trouver des sources d’eau disponibles. Les sources naturelles présentes ici étaient déjà utilisées par les Romains, et par la suite par les Arabes. Des tuyaux en terre cuite antiques ont été découverts lors de l’excavation de tranchées pour l’aqueduc. Des canaux de pierre, ainsi que certains passages souterrains furent mis au jour lors des fouilles préparatoires de l’aqueduc de Wignacourt. Ces œuvres anciennes furent à nouveau déterrées au XIXe siècle. Les noms de plusieurs sources et champs de la région sont clairement d’origine sémitique, indiquant ainsi que les Arabes utilisaient les sources pour leurs besoins.

Au début du Sentier des Lacs Chadwick, il y a la Fiddien Box, qui était l’une des stations de pompage construites sous le gouvernement de Sir Leslie Rundle. Le long du sentier, on remarquera les différents types de barrages qui ont été érigés et récemment redécouverts et restaurés. Ces barrages ont été construits en suivant la veine globigérine calcaire qui est argileuse.

L’aqueduc de Wignacourt résulte de la nécessité d’apporter de l’eau fraîche à la ville nouvellement construite de La Valette.

C’est le Grand Maître Martino Garzes (1595-1601) qui a lancé l’idée de la construction d’un aqueduc. La première tentative ne put aboutir, en raison de considérations financières. Par la suite, c’est lors de la magistrature du Grand Maître Alof de Wignacourt (1601-1622) que l’idée fut à nouveau évoquée. L’ensemble du projet de l’aqueduc s’est déroulé en deux phases. La première partie du projet a été conçue et construite sous la direction du prêtre jésuite de Messine, le père Natale Tomasucci, qui se trouvait dans la région de la vallée de Qlejgħa. La deuxième partie a été conçue et construite par l’ingénieur bolognais Bontadino de` Bontadini.

Le travail de Tomasucci reste admirable, au regard du nombre de passages souterrains qui ont été creusés, indiquant le début de tout le système d’aqueduc. Ces passages souterrains ont continué à être utilisés jusqu’aux années 1970, lorsque des tuyaux en fer ont été installés pour s’assurer que l’eau transportée ne puisse être contaminée.

À faire et à ne pas faire

This trail provides a unique opportunity to visitors to enjoy a natural valley system, through a number of interesting features. The start of the trail from the Fiddien Box, leads one to a number of differently built dams and bridges, besides the various flora and fauna that are met here. In order to enjoy and preserve all of this, one needs to take care to follow basic rules.

The first part of the trail provides a place where children can play in a safe place and surrounded by the natural environment. It is hoped that this will entice them to walk and discover the trail. Along the trail there are 26 information panels, highlighting the various details and interesting facts that are of historical and environmental importance.

One of the most important suggestions when in the countryside is to respect the environment and the locals. Take as many photos as you like, but do not take anything else – do not pick up flowers and other plants.

Photos provide one with a memory of the enjoyable time that one had spent in the countryside. Make use of photos to encourage others to appreciate the beauty of the area.

Respect the people that live and work in the countryside. They earn their living from the same fields and the environment that one is visiting. Be friendly and respectful.

It is best if one remains in the indicated path. The surrounding fields are private property, and therefore one is not allowed to enter.

Take care not to damage crops in the fields.

Do not move stones from rubble walls. These are an integral part of the environment. They are needed to retain the soil, moving them will allow precious soil to be lost.

Keep dogs under control. It is important to remember that other visitors might be frightened by dogs.

Leave all the natural places as you find them, and do not pick up flowers or plants. Never uproot plants as they are lost forever.
Do not pollute the watercourse, and neither throw anything in the water. Some of this water is used by the farmers.

Never leave your litter behind. Make sure to take any litter with you. Glass, tins and plastic bags can also be dangerous in the countryside, and to others.

Silence, and the use of a lower voice, is a sign of education.

Wear suitable clothes and footwear, according to the weather.

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